Couverture du livre "Les Malvenus" d'Audrey Brière

Ici, je vais te parler du livre « Les malvenus » écrit par Audrey Brière. C’est un ouvrage paru très récemment (février 2023) et édité au Seuil.

Le résumé

Voici le résumé que vous retrouvez sur Babelio :

Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, un homme est retrouvé mort dans une cave du village de Haut-de-Cœur, en Bourgogne. Pas mort d’un excès de froid, de faim ou de vin, comme d’autres, mais proprement égorgé.
Ici, bon nombre des habitants ont grandi sans autre père et mère que les religieuses du majestueux couvent des Ursulines. C’est le cas de l’inspecteur de police Matthias Lavau : recueilli tout petit par le couvent, il est parti faire ses armes à Paris et à Lyon avant de finalement rentrer au bercail. Son talent ? Il se souvient de tout, tout le temps. Une mémoire parfois lourde à supporter, mais dans ses enquêtes, un atout précieux.
La victime est aussi un ancien des Ursulines : Thomas Sorel, bien connu dans les alentours, et presque unanimement détesté… C’est le bras armé du très redouté maire. Beaucoup ont souhaité sa mort, pour des raisons valables, le plus souvent.
Dans l’atmosphère crépusculaire de l’hiver interminable qui s’est abattu sur la région, Matthias et son assistante Esther vont devoir démêler les racines du Mal, entrelacées depuis des décennies et profondément plantées dans les passions, les vices et les secrets de Haut-de-Cœur.

Bon, tout ça, c’est pour vous donner une idée de l’univers du roman…

Mon avis

De mon côté, je ne sais pas comment je suis tombé sur ce livre. Peut-être la couverture m’a-t-elle interpelé, avec son loup en contre-jour devant la fenêtre de la pièce. N’empêche, je suis tombé dessus et je l’ai commencé.

Je ne vais pas faire de critique littéraire. Non. Ce n’est pas du tout mon objectif. Je voudrais juste essayer de partager ce que j’ai aimé et ce qui m’a plutôt déplu dans ce roman. Peut-être cela te donnera envie de le lire ?

Dès le début on sent l’univers du polar qui vient immiscer dans ce petit village de Haut-De-Coeur. On découvre des personnages autour du meurtre d’un homme bien connu du bourg. L’inspecteur Lavau et Mademoiselle Louve vont se charger de l’enquête.

Le début m’a bien plu. J’ai été pris par l’histoire. Le village peut être une certaine entité, un personnage supplémentaire, et cela m’a sorti de l’intrigue. Il y avait un je-ne-sais-quoi qui me freinait, m’empêchait de plonger dans l’histoire. Peut-être n’ai-je pas réussi à m’identifier à un personnage, à me projeter. Pourtant, le chateau de l’ancien comte me donnait bien envie de le visiter. Malgré tout, j’ai continué la lecture de l’ouvrage jusqu’à un ventre-mou. Là aussi, je ne saurais pas trop dire si c’était lié à la fatigue des moments pendant lesquels je lisais ou si l’intrigue avait un coup de mou, s’étirait un peu trop… Malgré tout, je sentais qu’il y avait toujours un fil qui m’avait accroché.

Dans les éléments qui ont été un frein, je citerai aussi le fait que l’intrigue croise de nombreuses périodes différentes. Cela n’est pas forcément clair tout le temps.

J’ai continué la lecture et, arrivé environ sur le dernier tiers, j’ai trouvé que l’histoire prenait un grand coup d’accélérateur. On en a appris plus sur l’inspecteur Lavau. Mademoiselle Louve laisse enfin transpirer quelques informations sur elle. L’intrigue avance et l’on est surpris par ce que l’on découvre. Sur cette dernière phase, je regrettais vraiment de devoir quitter le livre… pour aller dormir ou aller au boulot. J’étais dans cet état où j’ai envie d’en savoir plus et où, en même temps, je sais que la fin approche et que je vais devoir quitter les personnages que j’ai (enfin) apprivoisés.

Finalement

Ce ne sera pas mon livre de l’année mais je rangerai Les Malvenus dans les livres que j’ai beaucoup appréciés, notamment grâce à son dernier tiers.

Si comme moi, tu y trouves un ventre mou dans le tiers central, il faut s’accrocher pour profiter du dernier tiers qui permet de révéler ce que propose ce roman !