Je t’en avais parlé il y a quelques jours ; je reste sur du Despentes pour ce nouveau roman. Cette fois-ci, il s’agit du livre « Les jolies choses« , paru chez J’ai Lu en août 2005.

Je te donne le résumé honteusement recopié depuis Babelio :

Pauline et Claudine sont sœurs jumelles et pourtant, tout les sépare. La première, rebelle et fidèle, refuse le compromis. La seconde, fonceuse et paumée, aime séduire et plaire. Mais quand cette dernière se suicide, Pauline prend sa place et bascule dans un monde factice et frelaté. Virginie Despentes trace le portrait de cette femme éprise de vérité, à la fois garce et martyre dont la descente aux enfers est un appel désespéré à la douceur et à l’amour.

C’est un bouquin est assez court. Babelio annonce 252 pages. Il se lit bien. Justement, côté écriture, on retrouve toujours un langage simple, efficace, représentatif des personnages, de leur condition sociale.

On retrouve évidemment une critique de la condition féminine et de l’attitude des hommes. Je n’ai pas ressenti cette critique comme l’essence même du livre mais comme un sujet secondaire important pour l’autrice. Au travers des vies de Claudine et de Pauline, on « découvre » des personnages masculinsplus ou moins dominateurs, mauvais. Il n’y a pas de gros méchants. Juste la toxicité masculine habituelle, quotidienne… Même ceux qui semblent corrects ne le sont pas tant que ça.

Je ne rentrerai pas dans l’histoire car je risquerai trop de divulguer l’histoire. Je te dirai juste que Pauline découvre, comme nous, la vie de Claudine tout au long de l’avancée du livre. J’ai apprécié cette manière de faire, d’être au niveau du personnage principal (mais Pauline est-elle réellement le vrai personnage principal ? Ne serait-ce pas Claudine qui le reste malgré tout ?).

Une des dernières choses que je te livrerais, c’est que j’ai aimé la manière dont Pauline réagit à certains moments de l’histoire, lorsqu’elle détourne les éléments « négatifs » pour en tirer du positif, même si ce positif est vénal…

Bref…

J’ai aimé ce livre, peut-être plus que le précédent. Il est plus léger mais reste critique. Je te le recommande !